Les inscriptions montent au cégep, mais baissent au primaire et au secondaire
18 Août 2008 - Stéphanie Guévremont (Collaboration spéciale) - Il y a de la fébrilité dans l’air du côté de la Commission scolaire de Sorel-Tracy et du Cégep de Sorel-Tracy qui sont enchantés du retour des classes. Les deux organisations voient l’année 2008-2009 d’un excellent œil et espèrent que les étudiants sont aussi impatients!
Au primaire et au secondaire, ce sont quelque 5600 élèves qui gagneront leurs classes le 2 septembre prochain. C’est avec regret que Nancy Desbiens, directrice des services éducatifs de la Commission scolaire, constate que le nombre d’inscriptions a chuté d’environ 3% depuis l’an dernier. «Ce n’est pas étonnant, cela reflète les prévisions du ministère de l’Éducation.»
Si 150 élèves de moins ne semblent pas un nombre faramineux, il ampute de beaucoup les subventions. «C’est beaucoup de pertes parce qu’on doit maintenir le même niveau de services pour moins d’élèves», explique Mme Desbiens. Et les services sont nombreux, orthopédagogues, éducateurs spécialisés, psycho-éducateurs et d’autres.
Néanmoins, ces chiffres ne sont pas coulés dans le béton. «Les inscriptions ne sont pas terminées.» Étonnant à deux semaines de la rentrée scolaire. «Certains arrivent le jour même avec leur inscription!», confie la responsable.
C’est une autre chanson qu’on entend du côté du Cégep de Sorel-Tracy. L’établissement a vu croître son nombre d’inscriptions pour l’automne 2008. «Nous avons 924 étudiants, alors que l’an dernier nous en comptions 810», affirme la directrice générale, Fabienne Desroches. Encore mieux, selon les derniers chiffres encore incomplets, entre 28% et 32% de la clientèle provient de l’extérieur du territoire du CEGEP.
Fait intéressant, la rentrée 2008 accueillera une majorité d’œstrogènes écrasante! Plus de 540 étudiantes prendront place contre 381 garçons. Mme Desroches explique la situation par le grand nombre de programmes généralement favorisé par la clientèle féminine comme le programme de Soins infirmiers. «Notre nouveau programme en Éducation spécialisée a attiré 122 filles comparativement à 8 garçons.»
Pour la Commission scolaire, le but ultime de cette rentrée consiste à éveiller ou garder l’intérêt des jeunes pour l’école. «Le but est de garder les jeunes motivés en leur offrant des cours et des activités à options qui se rapprochent de leurs intérêts, c’est ce que le nouveau régime permet. Ainsi dès la troisième secondaire nous offrons des profils de formation plus spécialisés», souligne Nancy Desbiens de la Commission scolaire. Le tout, pour cibler ce qu’ils veulent faire plus tard, rajoute-t-elle.
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